NOTRE SIGNATURE

Le Château de Fesles,
splendeur de l'Anjou

Le Château de Fesles est un domaine historique qui a une longue tradition viticole dans la région. Fondé au XIe siècle, il a été reconnu pour la qualité de ses vins pendant des siècles. Aujourd’hui, le domaine continue de produire des vins réputés, perpétuant ainsi la renommée de Bonnezeaux et du Château de Fesles dans le monde du vin. Mille ans après sa création, la famille Helfrich, propriétaire à ce jour depuis 2008 continue à œuvrer pour tirer le meilleur parti de ce terroir.

21 CLOCHERS POUR
UN TERROIR DIVIN

Nous nous rendons sur le lieu-dit La Chapelle attenant au château. Une parcelle en pente, semi-centenaire et considérée comme la plus prestigieuse du domaine. À presque cent mètres d’altitude, un des points culminants du Val de Loire d’où l’on peut observer les 21 clochers alentour, Gilles raconte ses combats quotidiens face aux éléments : « C’est là que l’on va chercher de la concentration, du sucre, de l’arôme, grâce à nos nuits froides et à nos journées chaudes qui favorisent une belle maturité du raisin. Mais avec les changements climatiques, notre milieu océanique change de morphologie. Nous devons nous adapter en permanence. En période de gel, nous suivons la météo matin, midi et soir, même si les vignes ont la particularité de moins geler du fait de leur exposition sud-ouest et de vents réguliers.”

La détermination est aussi de mise, de mi-octobre à mi-novembre, lors des récoltes tardives, car il n’est pas rare d’effectuer jusqu’à 6 passages ou plus dans les mêmes rangs, afin de recueillir la précieuse et noble pourriture grise. Suite à une récolte parcellaire, le traitement de faveur se poursuit au chai, le temps d’un élevage en barriques de chêne. Le secret est d’obtenir une forte concentration sans la sentir, entre complexité et fraîcheur. Or, l’alcool, la sucrosité et l’acidité, le triangle d’or des liquoreux trouve ici son point d’équilibre. Une parfaite alchimie. Et il ne faut pas oublier que si le Château de Fesles est célèbre pour ses blancs, ses 38 hectares se divisent à parts égales entre les deux couleurs. Sur le plateau, les vignes de cabernet franc donnent un rouge vif, une gamme déclinée en AOP Anjou blanc et en Rosé d’Anjou, avec le Cabernet d’Anjou.

Sur le plateau :

  • Cabernet Franc (18ha) que l’on retrouve à 100% dans l’Anjou Rouge, l’Anjou-Villages rouge et le Cabernet d’Anjou
  • Grolleau (2ha) entrant dans la composition du Rosé d’Anjou
Sur le coteau :
  • Chenin Blanc (24ha) pour l’élaboration de l’Anjou Blanc, du Coteaux du Layon et du Bonnezeaux

Gilles, qui cumule les casquettes de chef de culture et maître de chai, travaille pour le domaine depuis trois décennies. Il en connaît tous les recoins et secrets, ce qui lui vaut d’être affectueusement surnommé « la bibliothèque de Fesles » par son équipe. Gilles explique : 

Les grands millésimes résultent d’une somme de petites choses.
Par exemple, pendant la floraison, le temps doit être chaud, venteux et sec.
À la récolte, chaque parcelle doit apporter une puissance, une concentration, un fruit qui lui est propre...

VINIFICATION

Vinification des Anjou rouges

Tri sévère sur table. Éraflage à 100%, cuvaison en cuves inox à température 30-33°C, macération 8 à 15 jours. 
Élevage sur lies fines en cuves inox thermo-régulées durant 4 mois pour conserver l’expression du Cabernet Franc sur le fruit, puis conservation en bouteilles pendant 6 mois avant la commercialisation.

Vinification des rosés

Rosé d’Anjou : Récolte idéalement tôt le matin pour préserver les températures fraîches, puis macération en pressoir ou en cuve. Vinification à 18°C en cuve inox.
Cabernet d’Anjou : Fermentation basse température après un pressurage direct ou après une courte macération. Arrêt de la fermentation quand il reste environ 20gr/l de sucre.

Vinification des Anjou Blancs

Après une vendange manuelle issue de deux tris, vinification d’une partie en cuve pour le fruit et le croquant, et une autre partie en barrique pour la complexité aromatique.

Vinification des Anjou Villages

Issu de vieilles vignes pouvant avoir jusqu’à 70 ans, ce vin présente une robe couleur rouge rubis assez intense. Le nez exprime des notes fines des fruits rouges et de fleurs (violette, iris) évoluant vers des arômes complexes de fruits noirs. La bouche, onctueuse et bien structurée offre une touche finale épicée, dû à son élevage en barriques de chêne. Macération pendant une quinzaine de jours. Parfait pour accompagner les viandes grillées, les petits gibiers et les fromages.

Vinification des Bonnezeaux

Le Château de Fesles est au Bonnezeaux ce que d’autres vins légendaires sont au Sauternais. Néanmoins, le principal point commun entre ces liquoreux d’exception réside dans le rôle fondamental de la pourriture noble. Le botrytis se développe ici à la faveur des brouillards issus de la rivière du Layon enveloppant les vignes, comme le Ciron, en Sauternes.

Le Bonnezeaux du Château de Fesles est un blanc moelleux issu d’un cépage emblématique de la région, le chenin. Il offre un nez très concentré aux subtils arômes de confit de figue, de coing, de poire, de caramel au lait et de poivre blanc : un vin hors normes avec un potentiel de garde d’au moins vingt-cinq ans.

Le choix du bio

« Le bio sans moyens ne fonctionne pas, l’herbe reprend le dessus et pompe toute l’énergie de la vigne. Il faut entretenir sans cesse, mais également accepter de laisser des parcelles en jachères plusieurs années, une logique anti-industrielle assumée assure Gilles. De telles évolutions nécessitent une équipe impliquée, capable d’intervenir dans les vignes au pied levé, juste après une pluie s’il le faut… »

Pierre-Jean Sauvion, oenologue du Château de Fesles et Gilles Bigot apportent une attention toute particulière à la vinification des cuvées qui font la réputation du domaine. Un maître mot : la QUALITÉ.

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